16.3.09

le chic déclic pourrave de l'année

Chez Gilsoub et Jathénais, c'est concours de photo floue-ratée-bougée-doigts-dans-le-nez.
Moi j'ai ça. Et vous?


"Oh! pauv'zoziaux. Ils devraient faire attention aux vagues...
-A mon avis, f'raient mieux de se méfier de la photographe.
-Au moins, l'a pas loupé la vague
-La vague non plus l'a pas loupée."

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Dans la seconde, les oiseaux vont être emportés par la vague déchaînée, ils ont pleinement conscience de leur perte prochaine et nous l'expriment dans ce tremblement qui les agite.
Ce flou ajoute à l'intensité dramatique de l'œuvre. Et le grand talent de l'artiste, c'est précisément de nous montrer cet instant unique, quand tout autre photographe aurait jeté le fichier dans la corbeille.

Tellinestory a dit…

Yves, dans mes bras!
(à charge de revanche?)

Anonyme a dit…

Loupée cette photo ? Ah mais non, je m'insurge ! Seul un oeil avisé pouvait immortaliser cette image si hautement improbable d'une ribambelle de boules de pétanque lâchement abandonnées sur un ponton hostile et livrées hagardes à la furie des flots.
(oui oui je challenge Yves) (sans espoir)

Tellinestory a dit…

si si! j'en suis à mon deuxième fou-rire de la soirée!

S'il y a d'autres challengers de l'interprétation la plus approximative du cliché le plus imprécis, je vais bientôt pouvoir ouvrir une snobissime galerie d'art contemporain!

Valérie de Haute Savoie a dit…

Quelles courageuses petites mésanges attendant que le ciel leur tombe sur les plumes ! En quoi cette photo est-elle ratée ?

Anonyme a dit…

Sans espoir Meerkat ?
Si tu savais comme j'envie la fluidité de ton écriture, le choix du mot juste* au service de la richesse de l'évocation.

* Ah ce ponton hostile ! Terrien de l'intérieur, je sais à peine ce qu'est un ponton.

Safir a dit…

C'est une parabole concernant la crise...