14.9.08

paysage flottant


Ecrire ces instants arrêtés
la nuque mordue
ce vacillement précis et doux
Cela ne dirait rien de ce regard que l'on jette autour de soi.
Manque-t-il donc quelque chose ici?
Non, rien ne manque, au contraire.
Les couleurs sont plus brillantes,
les accents plus vifs

Ce n'est pas ici que se déroule et s'enroule
cette inverse rêverie
Poser-une fois
juste une fois
dit le chant menteur
mon front au creux de son épaule

Pourquoi désirer
sans fin
que la main nomme
ce que les mots ne diront pas?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Parce que la main a le plus beau, le plus doux, le plus intime, le plus intuitif des langages, et que sans cesse le tissu des peaux l'appelle ?